L’assurance vie : principe, avantages et fiscalité

C’est officiel, le placement préféré des Français séduit toujours autant. L’année dernière, la collecte nette d’unités de compte sur l’assurance vie atteint son plus haut niveau depuis 2011 (38,2 milliards d’euros).
Pour vous aider à mieux comprendre ce placement si convoité, revenons sur le principe, les avantages et inconvénients, ainsi que la fiscalité de l’assurance vie.
L’assurance vie, en bref
- L’assurance vie permet de faire fructifier un capital et d’économiser pour des projets de vie ;
- Une assurance vie se compose d’un support garanti (le fonds euros) et de supports diversifiés (les unités de compte) ;
- Les gains qui restent au sein du contrat ne sont pas soumis à l’impôt ;
- La fiscalité de l’assurance vie est avantageuse en cas de retrait si le contrat a plus de 8 ans ;
- En cas de décès, les versements réalisés avant 70 ans offrent une fiscalité plus douce aux bénéficiaires.
Le fonctionnement d’une assurance vie
L’assurance vie vous permet d’investir sur plusieurs supports dans des conditions fiscales avantageuses.
Cette enveloppe se compose de plusieurs supports :
- Le fonds euros dont le capital est garanti et composé en majorité d’obligations ;
- Les unités de compte, plus dynamiques et diversifiées.
Sur la partie unités de compte d’une assurance vie, vous pouvez investir dans différents supports :
- ETF (Exchange Traded Fund), qui répliquent un indice boursier ;
- Fonds immobiliers (SCPI, OPCI, etc.) ;
- OPCVM (Organismes de Placement Collectifs en Valeurs mobilières), des paniers d’actions et d’obligations.
Selon les contrats et les assureurs, d’autres supports sont aussi proposés.
Pourquoi ouvrir une assurance vie ?
L’assurance vie répond à plusieurs besoins :
- Faire fructifier un capital à moyen ou long terme ;
- Optimiser la transmission d’un patrimoine ;
- Affecter une épargne à des projets identifiés (retraite, immobilier, étude des enfants, etc.) ;
- Se constituer un matelas de sécurité.
L’assurance vie s’adapte au profil des épargnants, ainsi qu’à leurs projets.
Les avantages et les inconvénients d’une assurance vie
Avantages | Inconvénients |
Diversification : possibilité d’investir dans différents supports et secteurs à la fois ; Personnalisation : possibilité d’ajuster le niveau de risque à votre profil ; Disponibilité : possibilité de récupérer l’argent à tout moment via des rachats ponctuels, programmés, ou des avances de fonds ; Succession : transmission du patrimoine dans des conditions fiscales avantageuses ; Fiscalité : pas de fiscalité sur les gains qui restent dans l’enveloppe et avantages après 8 ans ; Options : certaines options vous permettent d’optimiser votre rendement et de limiter les risques de perte en capital. | Délais : un délai de quelques semaines est parfois nécessaire pour récupérer les fonds ; Fiscalité : moins d’avantages fiscaux pour les contrats récents (sauf si les fonds restent dans l’enveloppe) ; Supports : possibilité de souscrire uniquement dans les supports proposés par l’assureur. |
Les modes de gestion
L’assurance vie est un placement personnalisable.
Autrement dit, vous pouvez adapter vos investissements à votre profil de risque (prudent, équilibré ou dynamique).
On distingue 2 modes de gestion :
- La gestion libre : vous choisissez la répartition fonds euros / unités de compte de votre épargne et réalisez seuls vos arbitrages (achats et ventes) ;
- La gestion pilotée : vous déléguez tout ou une partie de la gestion du contrat à des experts de l’investissement.
Combien rapporte une assurance vie ?
La rémunération d’un contrat d’assurance vie varie selon l’allocation choisie (les supports sur lesquels vous avez investi).
Le fonds euros
Le fonds euros reste garanti et disponible. En revanche, il est souvent moins rentable que certaines unités de compte.
Ces 20 dernières années, le rendement du fonds euros est en baisse constante, mais la situation reste encourageante pour les années à venir.
En 2022, le taux moyen des fonds euros varie entre 1,8 et 2,5 % selon les contrats.
Les unités de compte
Les unités de compte présentent un risque de perte en capital, mais un potentiel de rendement plus élevé à long terme.
En diversifiant les supports et en privilégiant les investissements à long terme, vous assurez à votre épargne un meilleur rendement.
Les frais de l’assurance vie
L’assurance vie présente plusieurs types de frais :
- Les droits (frais) d’entrée / frais de versements : certaines assurances vie facturent un pourcentage calculé sur le montant de votre versement. Ils ne sont prélevés qu’une fois à la souscription ou lors d’un versement. Leur taux varie de 0 à 5% selon les contrats ;
- Les frais de gestion : prélevés chaque année, ces frais fluctuent selon le support (fonds euros ou unités de compte). Ils varient de 0 à 1,2 % environ et sont déjà déduits de la rémunération annoncée du fonds euro.
- Les frais d’arbitrage : ils sont prélevés quand vous modifiez vos investissements d’un support à l’autre (changement d’allocation) et varient souvent de 0 à 1% du montant arbitré.
La clause bénéficiaire
Lorsque vous ouvrez une assurance vie, vous devez identifier les bénéficiaires qui hériteront de vos fonds en cas de décès.
Vous aurez le choix entre différentes clauses bénéficiaires :
- La clause standard : « Mes enfants nés ou à naître, par parts égales, vivants ou représentés, à défaut mes héritiers » ;
- La clause nominative : vous désignez un ou plusieurs personnes ainsi que leurs coordonnées précises et la répartition souhaitée ;
- La clause démembrée : vous pouvez dissocier la nue-propriété du capital pour en laisser la jouissance à votre conjoint par exemple ;
- La clause déposée chez le notaire, destinée aux successions un peu plus complexes.
La fiscalité de l’assurance vie
La fiscalité en cas de rachat
En cas de retrait partiel ou total, l’assurance vie bénéficie de plusieurs avantages :
- Si vous ne retirez pas d’argent, vous ne payez pas d’impôt ;
- Après 8 ans de contrat, vous bénéficiez d’abattements fiscaux ;
- La fiscalité en cas de retrait s’applique uniquement sur les plus-values.
En cas de rachat, la fiscalité de l’assurance vie varie selon l’ancienneté de votre contrat et la date de vos versements :
Les avantages et les inconvénients d’une assurance vie
Ancienneté de l’assurance vie | Versements effectués avant le 27/09/2017 | Versements effectués à partir du 27/09/2017 |
Moins de 4 ans | 35 % + 17,2 % de PS* Ou IR* | PFU* de 30 % (12,8 % + 17,2 % de PS*) Ou IR* |
Entre 4 et 8 ans | 15 % + 17,2 % de PS* Ou IR* | PFU* de 30 % (12,8 % + 17,2 % de PS*) Ou IR* |
Plus de 8 ans (et après abattement de 4 600 € ou 9 200 €) | 7,5 % + 17,2 % de PS* Ou IR* (Sur la partie qui dépasse les abattements) | 24,7 % avant 150 000 € 30 % après 150 000€ Ou IR* |
*PS : Prélèvements Sociaux
*IR : Impôt sur le Revenu
* PFU : Prélèvement Forfaitaire Unique
PFU ou IR ?
Le PFU est avantageux pour les contribuables situés dans une TMI (Tranche Marginale d’Imposition) supérieure à 12,8% soit une TMI de 30%, 41% ou 45%.
La fiscalité en cas de rente
Sur une assurance vie, vous pouvez opter pour une rente viagère et percevoir un complément de revenus au moment de la retraite.
Dans ce cas, vous renoncez au solde de votre assurance vie (on dit que le capital est aliéné, c’est-à-dire qu’il appartient à l’assureur).
En échange, l’assureur fixe le montant de la rente selon votre âge au moment de la transformation en rente.
Côté fiscal, seule une partie de la rente est soumise à l’impôt sur le revenu. La part imposable varie selon l’âge du début de la transformation en rente :
Âge du début de la rente | Proportion de la rente taxée |
Moins de 50 ans | 70 % |
De 50 à 59 ans | 50 % |
De 60 à 69 ans | 40 % |
A partir de 70 ans | 30 % |
La fiscalité en cas de décès
En cas de décès, la fiscalité appliquée sur le capital transmis varie selon plusieurs critères :
- La date d’ouverture du contrat ;
- Votre âge au moment du versement ;
- La date du versement.
Notez que si vous versez sur votre assurance vie avant vos 70 ans, la fiscalité sera plus avantageuse pour vos bénéficiaires.
Date d’ouverture | Age du titulaire au moment du versement | Versements effectués avant le 13/10/1998 | Versements effectués après le 13/10/1998 |
Contrats ouverts avant le 20/11/1991 | Sans distinction d’âge | Exonération totale | Abattement de 152 500 € par bénéficiaire Puis fiscalité de 20% jusqu’à 700 000€ et 31,25 % au-delà |
Contrats ouverts après le 20/11/1991 | Avant 70 ans | Exonération totale | Abattement de 152 500 € par bénéficiaire Puis fiscalité de 20% jusqu’à 700 000€ et 31,25 % au-delà |
Contrats ouverts après le 20/11/1991 | Après 70 ans | Abattement total de 30 500 € puis capital intégré à la succession. Les plus-values sont exonérées. | Abattement total de 30 500 € puis capital intégré à la succession. Les plus-values sont exonérées. |
Exemples :
- Madame Jean décède à l’âge de 75 ans avec un contrat d’assurance vie d’une valeur de 900 000 €. Sa fille, unique bénéficiaire, va percevoir les fonds après l’application de la fiscalité suivante :
- Exonération sur 152 500 € ;
- 20 % d’impôt sur 700 000 € soit 140 000 € de taxe ;
- Puis 47 500 € imposés au taux de 31,25 % soit 14 843,75 € ;
- Impôt total à payer : 154 843,75 €
- Monsieur Martin décède à l’âge de 85 ans avec un contrat d’assurance vie d’une valeur totale de 100 000 € (45 000 € de versement et 55 000 € de gains). Tous les versements ont été effectués après ses 70 ans. Les bénéficiaires, son fils Paul et l’enfant de sa conjointe Pierre seront taxés sur le capital de la manière suivante :
- Exonération sur 30 500 € ;
- 55 000 € de gains exonérés ;
- 14 500 € fiscalisés au barème progressif selon le lien de parenté, soit 5 % pour son fils (725 €) et 60 % pour l’enfant de sa conjointe (8 700 €).
Le plan d’épargne retraite (PER)

En 2023, plus de 4 millions de Français ont déjà adopté le Plan d’Épargne Retraite (PER), issu de la loi Pacte de 2019.
Son objectif ? Homogénéiser et simplifier l’épargne retraite. Bien plus flexible que ses prédécesseurs, le PER offre de nombreux avantages fiscaux et patrimoniaux.
Principe, fiscalité, avantages, voici tout ce que vous devez savoir sur le PER.
Le PER, en bref
- Le PER est un placement long terme qui permet de percevoir de l’argent pour la retraite sous forme de rente ou de capital ;
- Il existe 3 types de PER : individuel, collectif ou obligatoire ;
- Les fonds versés sur un PER sont bloqués jusqu’à la retraite sauf en cas de déblocage anticipé justifié ;
- Les versements effectués sur un PER sont déductibles de vos impôts dans la limite d’un plafond réglementaire.
Le principe du PER
Comme son nom l’indique, le plan d’épargne retraite vous permet de constituer un revenu complémentaire pour la retraite en économisant sur vos impôts.
A l’échéance du contrat (au moment de la retraite), vous récupérez votre argent sous forme de rente, de capital ou un mélange de ces deux options.
Les sommes versées sur votre PER sont déductibles de vos impôts dans la limite d’un plafond fixé par l’administration fiscale.
Ouvrir un PER : pour qui et pourquoi ?
Le plan d’épargne retraite vous permet de :
• Payer moins d’impôt sur vos revenus professionnels ;
• Faire fructifier un capital ;
• Constituer une épargne pour un projet immobilier ;
• Anticiper votre retraite via la constitution d’une rente ou d’un capital ;
• Anticiper votre succession.
Le PER s’adresse à tous, sans limite d’âge, même si vous êtes déjà à la retraite.
Il est d’ailleurs possible d’ouvrir plusieurs plans d’épargne retraite. En revanche, le plafond de déduction fiscale est commun à tous les contrats d’épargne retraite (il est donc impossible de cumuler les déductions).
Avantages et inconvénients du PER
Avantages | Inconvénients |
Déduction fiscale sur les versements ; Pas de fiscalité avant retrait des fonds ; Avantages hors plafond des niches fiscales ; Retraits possibles en cas de coups durs ou pour l’achat de la résidence principale ; Transfert possible entre les différents contrats d’épargne retraite ; Pas d’obligation de versement ; Déblocage sous forme de rente, de capital, ou les deux ; Investissement diversifié ; Succession optimisée avec désignation de bénéficiaires (PER assurance). | Limite de déduction fiscale (plafond pour les versements déductibles) ; Fiscalité possible au moment de la retraite ; Capital bloqué jusqu’à la retraite en dehors des cas de force majeure. |
Versements et retraits sur un PER
L’alimentation d’un PER peut provenir de :
- Versements volontaires réguliers ou ponctuels ;
- Fonds transférés d’anciens contrats d’épargne retraite (PERP, Madelin…) ;
- Transferts de droits d’un CET ;
- L’abondement versé par l’employeur ;
- Fonds versés par l’employeur.
En principe, vous ne pouvez pas récupérer les fonds versés sur votre PER avant la retraite.
Mais les situations suivantes vous permettent de débloquer votre PER avant le départ à la retraite :
- Surendettement ;
- Décès du conjoint ;
- Invalidité ;
- Fin de droit à l’assurance chômage ;
- Liquidation judiciaire ;
- Achat de la résidence principale.
Ainsi, de nombreux épargnants profitent des avantages du PER pour se constituer un apport pour l’achat de leur résidence principale.
Les modes de gestion sur un PER
On distingue 3 modes de gestion sur un PER :
- La gestion libre : vous gérez vos investissements et arbitrages ;
- La gestion pilotée : vous déléguez vos décisions à une société de gestion ;
- La gestion à horizon : une gestion forme de gestion pilotée qui sécurise vos investissements à l’approche de la retraite.
Quel est le montant de la déduction d’impôt ?
L’économie d’impôt dépend de votre Tranche Marginale d’imposition. La formule de calcul est simple :
Gain d’impôt sur un PER = montant des versements PER de l’année x TMI
La fiscalité du PER
Sur un PER, la fiscalité des versements volontaires s’applique uniquement au moment du déblocage des fonds.
Le montant de l’impôt à payer varie selon :
- Le type de déblocage choisi (en rente ou en capital) ;
- L’option de déductibilité au moment du versement (déduction d’impôt ou non).
Bon à savoir :
Dans le cas d’une sortie en capital, les versements effectués par l’employeur (participation ou intéressement) sont exonérés d’impôt. En revanche, la sortie en rente est fiscalisée dans la catégorie des rentes viagères à titre onéreux.
Fiscalité du PER en cas de décès
En cas de décès, les bénéficiaires du PER peuvent percevoir les fonds sous forme de capital ou de rente.
S’il s’agit d’un PER compte titre, l’épargne intègre la succession.
S’il s’agit d’un PER assurance, la fiscalité dépend de l’âge du titulaire au moment du décès :
- Le titulaire décède avant 70 ans
Le capital bénéficie d’un abattement de 152 500 €, puis subit une fiscalité de 20 % jusqu’à 700 000 € et 31,25 % au-delà
- Le titulaire décès après 70 ans
Les bénéficiaires profitent d’un abattement de 30 500 € (tous contrats et tous bénéficiaires confondus) puis taxation aux droits de mutation à titre gratuit selon le lien de parenté.
Le crowdfunding immobilier
Le crowdfunding immobilier, ou financement participatif immobilier, connaît un record de collecte en 2022 (plus de 2 milliards d’euros collectés).
Mais en quoi consiste cet investissement qui permet d’aider au financement de projets immobiliers sans s’impliquer ?
Principe, fiscalité, avantages et inconvénients : voici ce qu’il faut savoir sur le crowdfunding immobilier.

Le crowdfunding, en bref
- Investir dans le crowdfunding immobilier consiste à prêter de l’argent à des promoteurs ou marchands de biens pour la réalisation d’un projet ;
- Chaque projet a une durée d’environ 18 à 24 mois pour un ticket d’entrée à partir de 1000 à 2000 € ;
- Le crowdfunding immobilier rapporte environ 10 % par an ;
- Les plateformes de crowdfunding immobilier ainsi que les garanties réclamées permettent de limiter le risque pris par les investisseurs ;
- Les fonds investis sont bloqués pendant la durée du projet.
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
Le crowdfunding immobilier repose sur le principe du financement participatif. Autrement dit, vous prêtez votre argent à des promoteurs immobiliers ou marchands de biens via une plateforme spécialisée qui sécurise l’opération.
En échange, vous recevez une rémunération selon le mode de financement (prêt ou actions, obligations).
Une fois l’opération finalisée, vous récupérez votre argent ainsi que les intérêts définis au départ. Selon les projets, vous pouvez investir sur des plateformes de crowdfunding à partir de 1000 ou 2000 € pour une durée d’environ 18 à 24 mois.

Avantages et inconvénients du crowdfunding immobilier
Avantages
- Rentabilité : 10 % par an en moyenne ;
- Défiscalisation : réduction d’impôt possible pour un investissement dans une entreprise de moins de 5 ans ;
- Peu contraignant : à la différence d’un investissement immobilier classique ;
- Accessible : un ticket d’entrée de 1000 à 2000 €.
Inconvénients
- Risque : exposition à un risque de perte en capital en cas de faillite du promoteur (risque encadré par des garanties et une sélection des plateformes) ;
- Blocage des fonds : capital non disponible pendant la durée du projet.
Le crowdfunding immobilier est-il un placement risqué ?
Lorsque vous investissez dans un projet de crowdfunding immobilier, vous vous exposez à un risque de perte en capital.
Mais ce risque reste maîtrisé grâce à la modération des plateformes spécialisées (qui sélectionnent les projets les plus fiables selon des critères stricts).
Comme tout placement, plus vous prenez de risque, plus le potentiel de rendement est élevé. Les projets les plus “à risque” sont donc plus rentables.
Pour rassurer les investisseurs, des garanties permettent de solidifier certains projets (cautionnement solidaire, hypothèque de premier rang, etc.)
En cas de retard sur certains projets, les intérêts courent jusqu’au remboursement total.
Pourquoi investir dans le crowdfunding immobilier ?
Plusieurs raisons peuvent vous pousser à investir dans des projets de crowdfunding :
Simplicité
les démarches d’investissement sont simples et moins contraignantes qu’un achat immobilier traditionnel ;
Accessibilité
vous pouvez investir dans le crowdfunding immobilier à partir de 1000 ou 2000 € selon les projets ;
Rentabilité
le crowdfunding est en moyenne bien plus rentable qu’un placement traditionnel (environ 10 % par an) ;
Transparence
les projets sont décrits en toute transparence. Vous savez exactement où votre argent est investi ;
Diversification
vous pouvez investir dans plusieurs projets à la fois pour limiter le risque et optimiser le rendement de vos investissements.
La fiscalité du crowdfunding immobilier
D’un point de vue fiscal, les gains issus du crowdfunding immobilier sont soumis à la flat tax de 30 % (Prélèvement Forfaitaire Unique).
Vous pouvez aussi choisir une intégration à l’impôt sur le revenu si l’option est plus avantageuse pour vous.
Exemple :
Vous avez investi 5 000 € dans un projet de crowdfunding au rendement de 8 %.
5 000 x 8 % = 400 € de rendement brut
Fiscalité :
400 x 30 % = 120 €
Rendement net = 280 €
Enfin, si vous investissez en direct dans une société de moins de 5 ans, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 18 % (à condition de conserver les titres au moins 5 ans). En revanche, l’avantage fiscal ne fonctionne pas si vous investissez via une plateforme spécialisée.
Bon à savoir :
Bien qu’il s’agisse de projets immobiliers, vos investissements en crowdfunding immobilier ne sont pas soumis à l’IFI.
Investir en Private Equity : tout savoir

En 2022, les acteurs français du Private Equity ont investi 36 milliards d’euros dans 2 857 entreprises et projets d’infrastructure.
Le Private Equity consiste à investir au capital de sociétés non cotées en bourse. Souvent, l’investisseur achète des actions de startups ou de PME. Mais ce type de placement peut couvrir une multitude de secteurs.
Principe, avantages, fiscalité, risques, voici tout ce que vous devez savoir sur l’investissement en Private Equity.
Le Private Equity, en bref
- L’investissement en Private Equity consiste à investir dans des sociétés non cotées ;
- On distingue les fonds de distribution (versements de revenus) des fonds de capitalisation (objectifs de plus-value) ;
- La durée d’investissement recommandée est d’environ 8 ans ;
- Le potentiel de rendement d’un investissement en Private Equity oscille entre 5 à 12 % selon les fonds ;
- Il est important de bien choisir la société de gestion qui gère le fonds d’investissement.
Qu’est-ce que le Private Equity ?
Le Private Equity, aussi appelé capital investissement, est le fait d’investir dans des sociétés non cotées.
Ainsi, vous placez votre argent, tout en accompagnant des sociétés à se développer. Vous favorisez donc directement la croissance des entreprises.
Vous pouvez investir en Private Equity à partir de 1000 € sur une durée variable de 2 à 10 ans.
Comment investir en Private Equity ?
Pour investir en private equity, deux solutions s’offrent à vous :
- Prendre des participations dans un fonds de capital-investissement géré par une société de gestion (FCPR, FPCI, ou FIP) ;
- Ou investir directement au capital d’une société non cotée.
Private Equity : avantages et inconvénients
Avantages | Inconvénients |
Rentabilité potentielle : performance moyenne du private equity français est 11,7% par an net sur les 15 dernières années ; Sans contrainte : la société de gestion s’occupe de votre investissement ; Diversification : permet de diversifier votre patrimoine en investissant dans plusieurs secteurs ; Avantages fiscaux : selon les investissements en Private Equity, vous profitez d’exonérations et déductions d’impôt. | Pas ou peu de liquidité ; Risque de perte en capital ; Durée d’investissement recommandé d’environ 8 ans. |
Risque et rendement potentiel
Le Private Equity est un investissement qui présente un risque de perte en capital.
Pour limiter cette prise de risque, une durée d’investissement d’au moins 8 ans est recommandée.
Investir en Private Equity offre un rendement potentiel d’environ 5 à 12 % par an. Mais comme tout investissement financier non garanti, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Investir en Private Equity : quelle fiscalité ?
Si vous investissez dans des FIP ou des FCPI, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 18% à 25% de la somme investie (variable selon la composition du fonds).
En revanche, l’avantage fiscal reste plafonné à un investissement de 12 000 € pour une personne seule et 24 000 € pour un couple.
Après 5 ans de détention, votre investissement en Private Equity bénéficie d’une exonération totale de plus-value.
Aussi, si vous investissez au sein d’une assurance vie, vous profitez des avantages fiscaux de cette enveloppe.
Quoi qu’il en soit, la fiscalité d’un investissement en Private Equity est plus avantageuse qu’un investissement immobilier ou en actions.
Bon à savoir :
Si vous avez investi en Private Equity avec un sous-jacent immobilier, vous n’êtes pas soumis à l’IFI pour cet investissement.
Bien choisir son investissement en Private Equity
Le fonds de Private Equity le plus adapté dépend de votre profil et de vos objectifs.
Avant d’investir, vous devez étudier les critères suivants :
- Le potentiel de performance grâce à l’objectif annuel annoncé au départ ainsi que l’historique des derniers rendements (“Track Record”) ;
- L’expertise de la société de gestion du fonds ;
- Le secteur ou le type d’actif (immobilier, start-up, infrastructures, etc.)